Léon Marchand : le rythme impressionnant du champion qui consomme 10 000 calories par jour!

Aux États-Unis, où il s’entraîne, Léon est confronté à des règles alimentaires strictes. Afin de maintenir un niveau d’énergie suffisant pour ses entraînements matinaux, il est obligé de manger dès 5 heures du matin, bien avant que la faim ne se fasse sentir. Par exemple, il commence souvent sa journée avec des flocons d’avoine, suivi d’un repas post-entraînement, une sieste, puis plusieurs autres repas au cours de la journée. Cette cadence impose un total de cinq repas quotidiens, un rythme qu’il décrit comme « pas facile ».

Ce régime alimentaire n’est pas seulement une question de quantité, mais aussi de nécessité. Les athlètes comme lui doivent compenser les calories brûlées pendant les efforts intenses, un défi particulièrement marqué en natation, où la dépense énergétique est extrêmement élevée. Malgré les difficultés, Léon conserve son amour pour la discipline, bien qu’il avoue que cette contrainte alimentaire est l’un des aspects les plus éprouvants de son quotidien de champion.

Pour Léon Marchand, s’adapter au mode de vie américain a été particulièrement complexe en matière d’alimentation. Contrairement à ce que l’on pourrait attendre dans un pays où le sport universitaire est une institution, l’offre alimentaire y est souvent inadaptée aux besoins des athlètes de haut niveau. Léon décrit un environnement où la nourriture est majoritairement grasse, sucrée ou frite, un problème pour ceux qui dépendent d’une alimentation saine et équilibrée pour optimiser leurs performances.

"Quand je suis arrivé en université aux Etats-Unis, j'étais avec tous les étudiants, à la cantine. Je mangeais des frites et des sandwichs tous les jours. Donc pas top..."

Le chef qu’il a choisi n’était pas un inconnu dans le milieu sportif. Il s’agissait du cuisinier de Chris Paul, célèbre joueur de NBA alors aux Phoenix Suns. Ce professionnel a conçu des repas sur mesure pour le français, en s’inspirant d’abord des menus qu’il préparait pour le basketteur. Toutefois, les besoins nutritionnels d’un nageur de haut niveau, particulièrement en période d’entraînement intensif, diffèrent de ceux d’un joueur de basketball. Léon a vite réalisé qu’il consommait beaucoup plus rapidement les plats préparés, nécessitant une adaptation pour intégrer davantage de féculents et de protéines.

Ce choix, bien que coûteux, a représenté un confort indispensable pour le nageur. En ayant accès à des repas équilibrés et adaptés, Léon pouvait maintenir ses performances sans subir les effets négatifs d’une alimentation inadéquate. Il ne faut rien laisser au hasard dans un monde où chaque détail compte lorsqu’il s’agit de viser l’excellence.