Bonjour, A toutes fins utiles, je rappelle que le principe de base des herbes du bas fleuve est le mélange carottes, oignons, céleri, poireau. Mais je note que tout le monde oublie l'ingrédient principal qui est la fane de carottes en remplacement du persil, également très riche en vitamine A et C, et tout à fait comestible, on l'oublie, à ce la s'ajoute toutes les herbes précieuses ; l'ortie en feuilles, en premier lieu, le chénopode bon-henri, éventuellement, des feuilles de vigne et cassis, qui donnent une saveur légèrement vinaigrée, ou quelques feuilles de chêne, qui soutiennent une note acidulée, de l'amarante des jardins, de l'achillée mille-feuille, de la sauge, et tous autres épices, du poivron, j'oublie le nom de cette plante grasse que l'on peut manger en salade, qui vient spontanément vers juin, quand au sel, la dose est de un tiers exactement en regard de la quantité d'herbes. Enfin, cette recette n'est pas canadienne, (bien que l'on nous rappelle cette "délicieuse rareté de Gaspésie" sur les étiquettes des bocaux vendus au Canada), à l'origine, mais vient des indiens mic-macs, qui conservaient ainsi leurs légumes et en mettaient partout, surtout l'hiver, il leur suffisait d'augmenter à peine la dose de sel pour obtenir une lacto-fermentation. Je rappelle que l'ortie est la panacée des légumineuses avec les algues, qui s'accommodent aussi de cette recette. Cordialement à tous. Bon appétit.
Commentaires des membres:
Bonjour,
A toutes fins utiles, je rappelle que le principe de base des herbes du bas fleuve est le mélange carottes, oignons, céleri, poireau. Mais je note que tout le monde oublie l'ingrédient principal qui est la fane de carottes en remplacement du persil, également très riche en vitamine A et C, et tout à fait comestible, on l'oublie, à ce la s'ajoute toutes les herbes précieuses ; l'ortie en feuilles, en premier lieu, le chénopode bon-henri, éventuellement, des feuilles de vigne et cassis, qui donnent une saveur légèrement vinaigrée, ou quelques feuilles de chêne, qui soutiennent une note acidulée, de l'amarante des jardins, de l'achillée mille-feuille, de la sauge, et tous autres épices, du poivron, j'oublie le nom de cette plante grasse que l'on peut manger en salade, qui vient spontanément vers juin, quand au sel, la dose est de un tiers exactement en regard de la quantité d'herbes. Enfin, cette recette n'est pas canadienne, (bien que l'on nous rappelle cette "délicieuse rareté de Gaspésie" sur les étiquettes des bocaux vendus au Canada), à l'origine, mais vient des indiens mic-macs, qui conservaient ainsi leurs légumes et en mettaient partout, surtout l'hiver, il leur suffisait d'augmenter à peine la dose de sel pour obtenir une lacto-fermentation. Je rappelle que l'ortie est la panacée des légumineuses avec les algues, qui s'accommodent aussi de cette recette.
Cordialement à tous.
Bon appétit.